L’édifice, classé Monument Historique, est « dans son jus », c’est-à-dire presque prêt à entamer une nouvelle vie. La toiture très pointue englobe une énorme souche de cheminée. Sur la façade, dans des claires-voies, sont rangées les pelles à pain, à droite, un petit pigeonnier de bois.
Au-dessus du four se trouvait le logement du fournier, on y accède par une porte à droite. En 1853, la toiture en tuile a remplacé celle de pierre. Le four a été restauré en 1862. Il a encore servi pendant la première guerre mondiale. Il est encore utilisé chaque année pendant la fête du village.
la façade par où le fournier avait accès à son logement
la porte en bas à droite est le buché que voici
le Pigeonnier
le conduit de cheminée bien propre quand on sait qu 'il y a deux jours , le four était allumé pour la fête
l'intérieur du four d' environ 2 mètres de diamètre
une porte mobile vient fermer la gueule lors de l'utilisation
Nous avons eu beaucoup de plaisir à le voir par pur hasard sur notre chemin du retour , notre attention fut attiré par un panneau indiquant la présence d'un four banal , nous décidons donc d'y faire un saut , un joli village nous accueille
je partage cette visite avec vous
un four individuel
Moulin Banal à eau d'Urval
Au XIIIe siècle, Urval connait une période de guerres incessantes. Les seigneurs locaux entreprennent de fortifier l’église romane Notre-Dame-de-la-Nativité d’Urval qui se retrouve alors détournée de sa fonction liturgique.
L’église Notre-Dame de la Nativité d’Urval était à l’origine un temple romain. A partir du VIIIe siècle, au moment de la christianisation, le temple est transformé en sanctuaire. On peut encore voir les colonnes de marbre et les chapiteaux primitifs de l’édifice païen dans l’église romane actuelle. Au XIIIe siècle, à cause des nombreux conflits entre Français et Anglais, le sanctuaire, ancien petit temple romain, est transformé en tour fortifiée.
L’intérieur de l’édifice ne connaît pas alors de remaniements et conserve intact le chœur rectangulaire du XIe siècle agrémenté d’arcs. Ces derniers reposent sur des colonnettes à chapiteaux sculptés de crochets encadrant des dés, tandis que l’arc triomphal repose sur des colonnes engagées aux chapiteaux sculptés d’entrelacs et de rinceaux.
C’est donc à l’extérieur que la bâtisse connaît de véritables changements architecturaux : les murs sont rehaussés de deux mètres au-dessus du chœur et de la nef - cette dernière, voûtée en berceau pour recevoir des chambres de défense, date du XIIe siècle. On installe dans le même temps une haute muraille rectangulaire avec hourds de bois sur le chevet plat, qui accentue l’aspect défensif de l’église. La porte d’accès de l’église romane est supprimée et remplacée par une porte gothique en ogive que l’on renforce pour supporter la herse que l’on abaissait au moindre péril et servir de bouclier de protection contre les coups de béliers, boulets de pierre ou autre machine de guerre utilisés alors pour ébranler les portes et ainsi pratiquer une brèche.
L’église ainsi protégée fait dès lors office de château, et ce pendant plus de deux siècles et demi. Aujourd’hui, on peut encore voir deux meurtrières et à l’angle gauche de la façade, on peut observer des pierres calcinées qui attestent que la tour a été assaillie et que l’ennemi a tenté d’incendier l’édifice.
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